Moyens de paiement : accélération de la migration SEPA

Quatre ans après le lancement du SCT, les autorités Européennes constatent que la durée de la migration des moyens de paiement nationaux est plus longue qu’initialement prévu. En conséquence, le régulateur reprend en main le calendrier du SEPA pour accélérer la montée en charge. Le point avec Hubert Frouin, expert en formation banque qui apporte son expertise à Demos.

Réforme des bons de caisse

​L’ordonnance du 28 avril 2016, prise sur le fondement de l’article 168 de la loi no 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, modernise le régime juridique des bons de caisse et permet l’intermédiation dans le cadre du financement participatif.Le  code monétaire est modifié (chapitre III du Titre II du livre II), certains points seront précisés par des décrets à paraitre ainsi que par des modifications du règlement de l’AMF. Les points importants sont la fin de l’anonymat et l’inscription dans un registre ainsi que la création de minibons, intermediés via les plateformes de financement participatif. Fabrice Courault, expert Demos en formation marchés financiers et assurance, synthétise les principales nouveautés de cette ordonnance et revient sur l’actualité du financement participatif. 

Une période de transition supplémentaire

La date de fin de la migration SEPA est fixée au 1er février 2014, mais de graves difficultés étaient attendues pour les acteurs du marché qui ne sont pas encore prêts, en particulier les PME, dont les paiements pourraient être bloqués.

Projet de loi de finances pour 2018 : quels impacts pour les contribuables ?

​Le PLF2018 est en cours de discussion devant le Parlement. Premier budget du quinquennat Macron, il profite d’un contexte économique plus favorable « pour engager une transformation profonde de l’action publique, qui permette de libérer l’économie française, protéger les Français et investir dans une croissance durable et riche en emplois ». Pour répondre à cet objectif, le texte préconise notamment l’instauration d’un prélèvement forfaitaire sur les revenus du capital, le remplacement de l’ISF par un impôt sur la fortune immobilière, la baisse du taux de l’IS et la suppression de la contribution de 3% sur les revenus distribués. Notre experte en formation juridique et fiscale, Mathilde Ducrocq, vous présente ces nouveautés.

La modernisation du droit des sûretés immobilières épisode 2 : Le prêt viager hypothécaire

Comme l’hypothèque rechargeable, le prêt viager hypothécaire représente une innovation majeure de la réforme du droit des sûretés opérée par l’ordonnance du 23 mars 2006. L’objectif en est de rendre notre droit plus attractif, notamment en lui permettant d’appréhender des situations ou des opérations financières jusqu’alors logées dans des pays étrangers, souvent gouvernés par le droit anglo-saxon. Si la sécurité et la flexibilité juridiques caractérisent l’hypothèque rechargeable, le prêt viager hypothécaire laisse davantage la place à l’innovation au service d’un objectif économique. Bertrand Saint-Alary, juriste de banque qui apporte à Demos son expertise en formation banque, nous éclaire sur ce prêt viager hypothécaire.

SEPA: c’est pas un long fleuve tranquille !

Après le passage aux pièces et billets en euros 2002, l’Europe franchit le 3 février 2014 une nouvelle étape décisive en se dotant d’un espace unique de paiement en euro. L’ensemble des prélèvements et virements effectués en Europe, qu’il s’agisse de paiements nationaux ou transfrontaliers, doivent respecter les nouvelles normes SEPA (Single Euro Payments Area). Notre expert en formation banque, Hubert FROUIN, vous explique tout.

Adoption définitive de la loi Sapin 2 par l’Assemblée nationale

Le 8 novembre 2016, la loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite loi « Sapin 2 », a définitivement été adoptée par l’Assemblée nationale. Cette loi, transmise au Conseil Constitutionnel le 15/11/2016, a pour but de « réaliser de nouveaux progrès en matière de transparence et de modernisation de la vie des affaires et des relations entre acteurs économiques et décideurs publics ». Nos experts en formation juridique et fiscale, Mathilde Ducrocq et Fabrice Courault, vous en présentent les principales mesures, sous réserve de censure par le Conseil Constitutionnel.

La modernisation du droit des sûretés immobilières, épisode 1 : L’hypothèque rechargeable

L’hypothèque rechargeable et le prêt viager hypothécaire représentent une innovation majeure de la réforme du droit des sûretés opérée par l’ordonnance du 23 mars 2006. Tous deux concernent l’immeuble en tant que garantie avec des modalités d’affectation spécifiques adaptées au but poursuivi. L’objectif est de rendre notre droit plus attractif en lui permettant d’appréhender des situations ou des opérations financières jusqu’alors logées dans des pays étrangers gouvernés souvent par le droit anglo-saxon. Éclaircissements sur l’hypothèque rechargeable, caractérisée par la sécurité et la flexibilité juridique, avec Bertrand Saint-Alary, juriste de banque qui apporte à Demos son expertise en formation banque.

Réglementation Marchés financiers : Sanction AMF du 11 janvier 2016 de 2M€ à l’encontre de la Société Générale pour omission de déclaration de transactions

L’analyse d’Henri CALVET, expert dans les domaines du contrôle interne et de la prévention des risques et co éditeur de la base SANCO (Sanctions & commentaires opérationnels), est tirée de cet outil donnant accès à l’ensemble exhaustif des sanctions, arrêts et transactions homologuées de l’AMF et de l’ACPR, enrichis d’une synthèse et d’un commentaire pratique à visée opérationnelle.

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Lancement de la première « obligation verte » de l’Etat

​​Mardi 3 janvier 2017, les ministres de l’Environnement et de l’Economie ont tenu une conférence de presse, afin de présenter les « obligations vertes souveraines » de l’Etat français, qui ont été émises le 24 janvier 2017. Celles-ci, qui doivent permettre « le financement responsable et innovant des politiques climatiques et environnementales de la France », répondent à un engagement du Président de la République, présenté lors de la 4ème conférence environnementale. 
Notre experte en formation juridique et fiscale, Mathilde Ducrocq, revient avec vous sur le cadre de ce nouvel emprunt financier.
 

Contrôle des prestations essentielles ou importantes externalisées

Les banques doivent affronter de nombreux risques dans un secteur concurrentiel au sein duquel la différence tient de plus en plus à la qualité de l’organisation et de ses procédures. Parmi les risques inhérents à l’activité bancaire, la gestion des risques opérationnels est un enjeu primordial dans un contexte d’externalisation accrue de nombreuses activités. C’est dans l’optique d’un renforcement nécessaire du contrôle qu’a été mis en place le règlement 97.02 du Comité de Réglementation Bancaire et Financière (CRBF). Focus sur la question des prestations essentielles ou importantes externalisées, liées à la maîtrise du risque opérationnel, avec la Présidente de Regulation Partners, Marie-Agnès Nicolet, qui apporte son expertise à Demos en formation banque.

Le projet de réforme de la loi bancaire décrypté

Les députés ont adopté, mardi 19 février 2013, le projet de loi bancaire qui obligera les établissements financiers à cantonner leurs activités les plus spéculatives. Ce texte issu des engagements du candidat à la Présidence de la République doit maintenant être soumis au vote du Sénat. Ce projet de loi, largement médiatisé, conduira les banques, d’ici 2015, à loger leurs activités spéculatives dans des filiales financées de façon totalement autonome. Ainsi, ces entités supporteront seules les risques inhérents à leur activité et en cas de difficultés, elles ne feront pas appel à l’argent public pour les soutenir ou les renflouer. Bertrand Saint-Alary, Juriste de Banque, qui apporte à Demos son expertise en formation banque, nous éclaire sur ce sujet.

Compliance : quelles perspectives ?

La lutte anticorruption, est devenue une préoccupation internationale majeure. Les réglementations, toujours plus nombreuses et plus dures, désormais extraterritoriales, se renforcent. Les sanctions encourues se chiffrent en centaines de millions voire, parfois, en milliards d’euros.
Désormais, quel que soit le secteur d’activité, la fonction « conformité » s’impose dans les entreprises. D’ores et déjà, deux tiers des entreprises industrielles et commerciales disposent d’un « Compliance Officer », car les enjeux liés aux politiques anti-corruption, à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme sont au cœur des préoccupations des dirigeants. Notre expert, Gérard Delrue, vous présente les perspectives de la conformité en entreprise.
 

Vers un renforcement de l’indemnisation des accidents corporels de la route

Le projet de réforme Catala (septembre 2005) sur le droit des obligations semble avoir fait long feu ; certaines de ses idées ont cependant été reprises par le récent rapport Terré, qui propose l’aménagement des textes existants. Lionel Ray, consultant expert en formation assurance pour Demos, nous dit ce qu’il en est.

Les enjeux et impacts liés au passage de MIF I à MIF II

La Directive MIF (« Marchés d’Instruments Financiers ») a été adoptée en avril 2004 et est entrée en vigueur le 1er novembre 2007. En juillet 2010, soit à peine trois ans après sa mise en place, la Commission Européenne a lancé une consultation en vue de sa révision. Elle a ainsi proposé, en octobre 2011, un texte « MIF II » consistant en une refonte de MIF I et une proposition de règlement intégrant un renforcement de certains éléments, notamment la transparence pré-négociation. Les deux textes ont été transmis au Parlement qui a adopté en octobre 2012 un projet de texte de révision de MIF I, précise Michel COMMUN, notre expert en formation banque.

Revirement de jurisprudence : les crédits d’impôt de source étrangère désormais imputables sur l’ensemble de l’IS

«L’imputation de l’impôt retenu à la source sur les revenus de source française et sur les revenus de source étrangère perçus au cours d’un exercice, s’opère sur l’impôt sur les sociétés à la charge du bénéficiaire de ces revenus au titre de cet exercice, sans qu’il y ait lieu de distinguer selon que cet impôt est dû au taux normal ou au taux réduit ». C’est en ces termes que le Conseil d’Etat a, par deux décisions du 26 juin 2017, Sté Crédit Agricole  et Sté BPCE , interprété l’article 220 du code général des impôts. Notre experte en formation juridique et fiscale revient avec vous sur ce revirement de jurisprudence.
 

Projet de réforme du droit de la responsabilité civile

​Le 13 mars 2017, le garde des Sceaux, Jean-Jacques URVOAS, a présenté le projet de réforme du droit de la responsabilité civile, qui devra servir de support à un futur projet de loi. Issue de nombreux débats et ouverte à consultation publique d’avril à juillet 2016, cette « œuvre collective » est attendue de longue date par les praticiens. Le texte qui en résultera viendra achever la refonte du droit des obligations, après la réforme du droit des contrats  entrée en vigueur en octobre 2016.Notre experte en formation juridique et fiscale, Mathilde Ducrocq, vous présente les points phares de projet.

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