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La finance islamique

En Europe, Londres s’impose comme la première place financière sur le marché en plein essor de la finance islamique, tandis qu’en France les bancassureurs commencent seulement à commercialiser des produits « Charia compatible ».

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Pourtant, Frédéric Dubessy, dans son article « Un énorme potentiel qui commence à faire école en France », paru dans l’argus de l’assurance du mois de février, souligne l’intérêt de ce « marché de plus de 1 500 Md$ d’actifs gérés par 420 institutions financières dans 75 pays » ainsi que les formations existantes en la matière, de l’université de Paris-Dauphine à celle de Strasbourg. Citant le professeur d’économie Bernard Paranque, il rappelle que « la finance islamique, avant d’être confessionnelle, est avant tout éthique », propos appuyés par Vincent Liegeon, directeur commercial France de Swiss Life, qui explique que son nouveau produit d’assurance n’est pas une réponse « confessionnelle,  elle est assurantielle ».

Présentation du cadre de la finance islamique

Ces nouveaux investissements sont contraints par un certain nombre de piliers, édictant à la fois des interdictions et des obligations pour les émetteurs des produits, qui ne sauraient rémunérer les investissements par un intérêt, financer des activités illicites ou laisser subsister dans le contrat un aléa ou une incertitude.

En outre, chaque produit doit respecter deux grandes exigences : le partage des profits et des pertes et l’adossement à un actif réel.

Principales techniques financières de la finance islamique

Il existe des formes de contrats et produits financiers permettant de concilier ces fondements avec les besoins des investisseurs.
Parmi les principaux contrats « Charia compatible » sont proposés ceux de musharaka, assimilables à des partenariats entre les institutions financières et les entreprises ; de mudharabah pour les apports de capitaux ; de murabaha pour les financements d’actifs ou d’ijara, forme de crédit-bail.

En matière de vente, le salam permet de pallier l’interdiction de vente de choses futures et l’istisna des livraisons différées.

Des produits financiers, pouvant avoir ces contrats comme sous-jacents, se développement également, qu’il s’agisse des sukuk (certificats d’investissement), des OPCVM islamiques ou encore de l’assurance takaful.

L’autorité des marchés financiers et l’administration fiscale, conscientes du potentiel de ces contrats et produits, les ont intégrés dans leur réglementation et doctrine, pour favoriser leur essor sur le territoire national.

Pour en savoir plus sur la finance islamique, nous vous invitons à vous former à l’aide de nos deux nouveaux modules e-learning sur le sujet.

Notre premier module vous enseignera les grands principes de la finance islamique, les modalités du contrôle de conformité à la Charia et vous éclairera sur l’essor de cette nouvelle finance. Le second vous permettra de découvrir les relations contractuelles entre les parties et les différents produits de la finance islamique.

Pour en savoir plus, contactez-nous !