Achats

E-procurement dans le process achats

Le mot « procurement » vient de l’anglais « to procure », traduction littérale du verbe français « s’approvisionner ». Rationaliser et automatiser le processus d’approvisionnement pourrait se faire sur la base d’une solution informatique interne, mais les achats impliquent des relations à distance avec les fournisseurs qu’il est possible de mener sur le support et réseau gratuit qu’est Internet. L'e-procurement (ou « e-proc », pour les acheteurs pressés !) peut donc être défini comme suit : « rationalisation et automatisation du circuit d’approvisionnement sur le réseau Internet ». L’e-procurement concerne essentiellement les approvisionnements, dits « achats non stratégiques », et c’est par la compréhension même de ce type d’achat qu’il faut commencer précise Marie-Pierre, notre experte en formation achats.

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Achats stratégiques et non stratégiques

Une des premières missions de l’acheteur est de définir des familles d’achat. Un aviateur n’achète pas de la même manière des stylos à bille et des rivets de fixation pour la carlingue. Dans le premier cas, une erreur dans le choix du fournisseur ou du produit n’est pas catastrophique, alors qu’elle l’est dans le cas des rivets.

L’achat de stylos bille, comme de tout autre équipement de bureau, est donc considéré comme non stratégique. Dans cette catégorie sont inclus les frais généraux (frais de réception, déplacement), d’entretien (nettoyage, gardiennage) et d’opérations courantes. On les désigne parfois sous leur appellation américaine de MRO (Maintenance, Repair, Operation).

L’achat de rivets, comme de tout composant entrant directement dans la fabrication du produit, est bien sûr considéré comme stratégique (on parle aussi d’achats « verticaux »). Les biens d’équipement faisant partie du process de fabrication (machines-outils, robots de soudure, etc.) sont également considérés comme stratégiques, même s’ils entrent dans une troisième catégorie d’achat : les achats d’investissement.

Caractéristiques des achats non stratégiques

On les appelle également :
• achats horizontaux, car ils concernent tous les départements de l’entreprise (tous les départements peuvent être amenés à louer un véhicule, acheter des stylos à bille et des cartouches d’imprimante) ;
• achats hors production, car ils n’entrent pas directement dans le processus de production. En ce sens, l’achat de peinture par exemple est considéré comme non stratégique s’il est affecté à la réfection de bureaux, mais comme stratégique s’il est affecté au revêtement de carrosserie automobile.

Les achats horizontaux représentent donc souvent des faibles montants unitaires : une location de voiture à l’occasion d’un déplacement, quelques ramettes de papier d’imprimante pour une agence, la rénovation d’un bureau, le recours à un consultant, l’achat d’une formation, etc. Ils se trouvent, de plus, souvent dispersés dans un grand nombre de services.
Pour ces raisons, le coût de traitement de ces achats est particulièrement élevé.

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