« Nous avons aujourd’hui 4 000 contacts sur Snapchat. Nos stories, petites histoires filmées de quelques secondes, sont publiques et peuvent donc être regardées par tous les utilisateurs. Alors que notre engagement sur les autres réseaux sociaux est en moyenne de 4 à 5 %, nous frôlons les 25 à 30 % sur nos stories. Nous pouvons aller jusqu’à plus de 1300 vues sur chaque photo / vidéo de notre story. Côté recrutement, il n’est pas toujours facile d’identifier sur quel réseau ou support le candidat a vu l’offre. Mais certains commencent à dire aux professionnels RH de l’entreprise qu’ils ont postulé suite à une annonce publiée sur Snapchat ou de manière spontanée, car une publication les a marqués. Nous recevons aussi des candidatures sur le chat ».

« Nous n’avons pas de comptes sur les réseaux sociaux dédiés au recrutement. Nous diffusons une large palette de contenus : la vie de la tribu, les recettes, les événements, les concours ou encore des témoignages de collaborateurs. C’est cette variété d’ingrédients qui diffuse une image de l’entreprise et peut susciter l’envie de nous rejoindre. Sur Snapchat, nous diffusons tout spécialement des stories sous la forme de « Vis ma vie ». L’objectif est d’être le plus transparent possible sur ce qui attend les nouvelles recrues ».

« Snapchat ne remplace pas les autres réseaux sociaux. Chacun d’entre eux a des utilisateurs et des usages différents. Là où sur Facebook, Twitter ou LinkedIn, une large partie des échanges se déroulent publiquement, Snapchat est un cocon conversationnel. Ce sont des échanges uniquement en one to one. Il n’y a pas la dimension de viralité ou de buzz. Nous retrouvons la spontanéité que nous avions au début sur Facebook. Alors qu’aujourd’hui, les posts sur ce réseau social sont davantage fignolés, notamment lorsqu’ils sont sponsorisés ».

« Alors que l’on va utiliser LinkedIn pour recruter des profils seniors, on a davantage recours à Snapchat pour des stages ou des postes d’animateurs de points de vente. Mais notre communauté n’est pas, loin de là, constituée que d’adolescents. Les jeunes adultes, et même un peu plus âgés que cela encore, utilisent aussi ce réseau social. La marque de fabrique de Snapchat, c’est le contenu éphémère. Les stories ne sont visibles que le jour de leur diffusion, et cela incite à venir voir régulièrement ce qui s’y passe. Et l’on répond à toutes les questions qui nous sont posées, comme sur les autres réseaux sociaux, mais de manière encore plus libre et spontanée ».

« Notre objectif n’est pas d’attirer les talents uniquement grâce à nos « chouettes » offres d’emploi. Nous avons réalisé une story sur le dernier jour dans son poste d’une personne office manager qui évoluait vers des fonctions commerciales en tant que chef de secteur. De  nombreux messages ont été reçus après sa diffusion, car c’est représentatif de la volonté de l’entreprise de faire évoluer les collaborateurs en leur proposant des postes sur des métiers différents. Nous avons aussi zoomé sur le métier de direction artistique avec une  story retraçant tout le travail autour d’ un nouveau packaging. C’est une facette de notre activité justement peu mise en lumière ».

« Certains contacts échangent avec nous en mode journal intime sur Snapchat. Plusieurs apprentis partagent régulièrement avec nous leurs avancées quant à la préparation du CAP pâtissier. Ils nous envoient des petites vidéos des recettes réussies, mais aussi celles qui le sont moins. C’est un peu comme un compagnonnage à distance. »