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Conseil en évolution professionnelle : ça décolle !

​Après une timide entrée en piste début 2015, le conseil en évolution professionnelle (CEP) affiche aujourd’hui de jolis scores de fréquentation. Qui en a bénéficié ? Pour quel accompagnement ? Par quelles structures ? Zoom sur un dispositif qui s’ancre peu à peu dans l’écosystème emploi et formation.​

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Le conseil en évolution professionnelle (CEP) est un accompagnement gratuit et sur mesure. Il s’adresse à tous les professionnels qui souhaitent faire le point sur leur situation actuelle et à venir. L’objectif : y voir clair et concrétiser un développement de compétences, un projet de reconversion, une validation des acquis de l’expérience (VAE), la mobilisation de son compte personnel de formation (CPF) ou encore une création d’activité. 

Qui s’est fait conseiller ?

732 000 personnes ont bénéficié d’un conseil en évolution professionnelle en 2015. Parmi eux : 17 % de salariés et 67 % de demandeurs d’emploi (1).
Et 16 % d’autres bénéficiaires : travailleurs indépendants, artisans, professions libérales, auto-entrepreneurs, salariés du secteur public (fonctionnaires titulaires, contractuels ou vacataires).

Avec quels objectifs ?

Les services rendus aux bénéficiaires en 2015 se répartissent de la façon suivante : un diagnostic de situation professionnelle/prise de recul (33 %), un appui à l’élaboration et à la validation d’un projet professionnel (30 %), une ingénierie financière (16 %), une investigation métier/secteur (8 %), une élaboration d’un parcours de formation adapté (7 %), une identification et valorisation des compétences (3 %), une information (3 %) et un accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise (moins de 1 %).

Quelles sont les structures qui accompagnent ?

En 2015, 42 % des entrées dans un CEP se sont faites par le biais de Pôle emploi, 31 % par une mission locale, 13 % par un Fongecif, 9 % par l’Apec, 4 % par le réseau Cap emploi (spécialisé pour les personnes en situation de handicap), 1 % par le FAF-TT (Opacif pour le secteur du travail temporaire) et moins de 1 % par un autre Opacif​.
(1) La Direction générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) a mené une enquête flash au 31 décembre 2015 auprès des têtes de réseau nationales des opérateurs du CEP. Les chiffres sont disponibles dans le 1er rapport sur la mise en œuvre du CPF et du CEP adopté le 12 avril 2016 par le Conseil national de l’évolution, de la formation et de l’orientation professionnelles (Cnefop).
Pour en savoir plus sur le conseil en évolution professionnelle, consultez l’article : « Conseil en évolution professionnelle : pour qui et pourquoi ?​ »